J'ai peur un jour de ne vous plus aimer
Donnez-moi de la bière ou bien un peu de vent léger
Oh le joli renard !
Mais qu'est-ce que je disais ?
Voilà la fraîchure du soir
me fait souvent tout oublier
Un jour tu seras pris sur la table,
tu seras emporté,
mis en sac tout ce qui reste
Le seuil sera franchi dans un élan d'acier
Qui portera dehors toute de l'âme par les
pieds
L'avancée sera franche, sans phare
L'avancée sera brute et sans aucun projet
Le goudron des rues seulement enfoulée par
quoi ?
Par un corps mue, par on ne sait quoi
Pendant ce temps qu'ailleurs,
dans un département,
un gars marchera sur un chemin de trêve dont
il n'aura aucune idée A part plus tard peut-être,
beaucoup plus tard
Une fois une taille du temps passé
J'ai peur un jour de ne vous plus aimer
Donnez-moi de la bière ou bien un
peu de vent léger Oh le joli renard !
Mais qu'est-ce que je disais ?
Voilà la fraîchure du soir me fait souvent tout oublier
Quand le jour qu'on appelle ce jour-là arrivera,
on le saura tout de suite que c'est ce jour-là
On se dira voilà son tambour,
ce jour-là est là Pas un signe de bec,
de panneau indiquant
ce qu'il faut faire, non ?
Ce jour-là fera l'affaire
Alors les forêts ne seront plus que des arbres,
les autos des voitures et les pieds, simple
outil
Les pieds, simple outil
Pendant ce temps qu'ailleurs,
dans un département,
un autre gars qui lui saura marcher
Partira chercher un endroit,
trouver un endroit
Où l'emboyer serait un choix J'ai peur un jour de ne vous plus aimer
Donnez-moi de la bière ou bien un peu de vent léger
Oh le joli renard ! Mais qu'est-ce que je disais ?
Voilà la fraîcheur du soir me fait souvent tout oublier
Fraîcheur du soir me fait souvent tout oublier