Quand après cinq à six cognacs Sur des musiques d'offenbach
Les bas noirs s'offrent l'autofrac Et se libèrent
À l'heure où tous les inter***s Se noient dans l'alcool et le bruit
Et que les belles de la nuit Se font moins fièreux
Moi je repense, je l'avoue En voyant voler leurs froufrous
Découvrant leurs charmants dessous Et leurs derrières
Que dans mon lit de pensionnat À quinze ans je rêvais déjà
À ce joli petit monde car croyez-moi
J'ai toujours eu la passion du corps de ballet
Les corps venus dans leur tutu ont tant d'attrait
Les entrechats des petits rats Il faut voir ça à l'opéra
Les pas de deux c'est merveilleux Ça me fascine et me rend fou
Mais entre nous j'aime surtout manquer
Les galaillers Dans ces bouill-bouillieux
Que l'on *** mal fréquentés Les gens venus qui m'ont tenu
Les grands écarts, les dessous noirs Tourbillonnant, c'est excitant
Dans le cancan Les filles font un saut de zèle
Elles semblent avoir des ailes Pour le bégueur ou pour de l'or
Elles se donnent sans remords Diablailezons, diablailezons
Diablailezons, le diable au corps
Les ha, les ho Pour chaque saut, pour chaque bond
Et les ouras de mille voix à l'unisson
Je les ai mieux dans les yeux Une lueur mais dans le cœur
Un feu brûlant comme un bain d'an Face au cancan
Jusqu'au matin, sa vie, ça bouge On tue l'ennui, on moule la rouge
Après la volca de galop Quand le champagne coule à flot
Le désir est, le désir est Le désir est, le désir est
Le désir est la fleur de peau C'est le cancan, la nuit durant
Qui mène tout Ce guet pari à la folie, à l'amour fou
Man en bourgeois, escroc et roi Maître et valet se côtoient
Son cœur battant simplement quand Vient le cancan
Son cœur battant simplement quand Vient le cancan
Son cœur battant simplement quand Vient le cancan
Son cœur battant simplement quand Vient le cancan
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