D'abord la chaleur qui donne la messe,
Le bruit, la ferveur visé Borges.
Le bassin des filles contient son tango,
Mes yeux comme deux billes se changent en hublot.
Prends-moi,
prends-moi sur ton dos,
Prends-moi au triple galop.
Bueno, bueno,
ça iré,
Mon cœur en cendres.
Bueno, bueno,
ça iré,
Va pour l'esclandre.
Finie la cascade de réveils délabrés,
Adios l'escalade au col des regrets.
La vie se joue faux,
mais tout doucement,
Au marché sans tel mot, ça y est, je l'entends.
Soignez,
soignez mes arguments.
Bueno,
bueno, ça iré,
Ma chair à vendre.
Bueno,
bueno,
ça iré,
Va pour l'esclandre.
Ton radio novembre bourgeonne sur mes plaies,
La pompa me scande,
t'es plus grand succès.
Tu fais pas la star,
mais moi j'veux ta chemise,
Ta sueur salée d'espoir,
j'en veux des valises.
Du temps,
du temps des cerises,
Du cran,
du cran qui défrise.
Bueno,
bueno, ça iré,
Ton cœur s'étendre.
Bueno, bueno,
ça iré,
Va pour l'esclandre.
J'peux pas t'louper,
j'suis plein phare,
Tous mes sens te font du pied,
Un p'tit maire de Saint-Lazare,
ça devrait pas trop t'effrayer.
Va pas croire qu'j'te prends de haut,
j'suis ni L.A.
ni Venise,
J'suis venu pour qu'tu m'refasses beau,
tu m'tiennes chaud.
Bueno la soumise.
Bueno,
ça iré,
Tes docs s'afflambent.
Va pour l'esclandre.