Je me sens très bien invisible
Même les murs comptent plus que moi
Des « je t'aime » assez lisibles
Que je peux compter sur mes doigts
Mais comment faire, j'ai passé l'âge
Je sais très bien tourner en rond
Et quand on parle, je suis en absence
Je regarde au loin les environs
-moi qui décide de tout
Et qui retient toutes ses leçons
Comme un dimanche à la mer
Dans chaque vague, y'a mes raisons
Puisqu'un jour,
oui,
tout s'arrange Je sais me remettre et dire pardon
Mais certaines gifles nous mettent à terre Avec l'odeur du béton
Je voudrais choisir mon accident Pour ne pas être surpris à la fin
En plein soleil,
route des vacances Comme toutes mes peurs,
ça va,
ça vient
J'essaie encore d'aller tout droit Dans des idées en sens contraire
Quelques pleurs sur un visage Et je revois mon corps contre elle
Puis les minutes ralentissent Je sens mon cœur battre à toute vitesse
Je ressemble tellement à ce monde Bientôt en août revient l'hiver
L'odeur de l'essence me brûle les ailes Pas éternelle,
mais je recommence
Je mets des couleurs à ses lèvres C'est juste une larme dans l'océan
Je brûle et j'attends l'hiver
Tout tourne et recommence
Un jour après l'autre, je sens
Une larme douce et lente
Je brûle et j'attends l'hiver Tout tourne et recommence
Un jour après l'autre,
je sens Une larme dans l'océan
Je brûle et j'attends l'hiver
Tout tourne et recommence
Un jour après l'autre,
je sens Une larme dans l'océan
Je brûle et j'attends l'hiver Tout tourne et recommence
Un jour après l'autre, je sens
Une larme dans l'océan