Dans la rue,
posée sur un banc,
Moi j'ai tout
mon temps,
rien à faire, j'ai le nez en l'air,
Pas de rendez-vous,
pourtant,
je la guette,
Sans vraiment connaître le son de sa voix.
Pourquoi s'inquiéter ?
Elle finira bien,
ce soir ou le matin.
Par sortir, ouvrir sa fenêtre,
Ou promener son chien,
Faire un tour,
aller boire un café,
Juste en bas au troquet
du coin,
Moi j'irai m'asseoir pas trop loin,
Pas trop près quand même,
Cacher pour la voir,
entendre son rire,
Et la regarder partir.
Et pourtant,
et pourtant,
Il suffirait de pas grand chose,
Que je m'avance et que je pose,
Pour un instant mon paravent,
Mon journal,
Et que j'ose franchir de pas passer le pont,
Qui me sépare de son jupon,
Briser la glace avec des roses,
Des pétales.
Et pourtant,
oui pourtant,
Mais pourtant,
oui pourtant,
Et soudain,
là je l'aperçois,
Seule sur le trottoir,
Elle s'avance,
passe tout près de moi,
Ne semble même pas
me voir,
Et ses pas,
la main ne tend qu'en, Vers une saisout,
d'accord,
C'est promis,
demain je lui *** tout,
Pour qu'enfin elle se jette à
mon cou.
Et pourtant,
et pourtant,
Il suffirait de pas grand chose,
Que je m'avance et que je pose,
Pour un instant mon paravent,
Mon journal,
Et que j'ose franchir de pas passer le pont,
Qui me sépare de son jupon,
Briser la glace avec des roses,
Des pétales.
Oui pourtant,
il suffirait de pas grand chose,
Que je m'avance avec des roses,
A chaque fois je fous le camp,
Je l'éteins.
Et pourtant,
oui pourtant,
Mais pourtant,
oui pourtant.
Đang Cập Nhật
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