Mon Dieu, que les prairies sont bellesQuand le printemps pousse à la roueQuand frisolisent les dentellesDans la brise des baisers fousIl s'appelait François Guillou, avait vingt ans et beau visageSes yeux brillaient des quatre cents coups et des étoiles de son courageLe soir venu, plus d'une femme le retrouvait dans les sentiersLà, Guillou éteignait sa flammeEntre leurs mains, bien volontiersMon Dieu, que les prairies sont bellesQuand le printemps pousse à la roueQuand frisolisent les dentellesDans la brise des baisers fousGuillou, dans la paille nouvelle, dénouait de longs cheveux blondsLe soir où les maris des belles ont chargé leurs fusils de plombJaloux, riez de votre veine, vos femmes n'auront plus GuillouMais ses baisers écoulent dans leur veineLes âmes en changent et voilà toutMon Dieu, que cette histoire est bêteQuand on y repense après courtQuand on y repense après courtÉcoute-la pour ta fietteEt viens-t-en là, sur mes genouxSous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org