C'tait le soir d'un 14 juillet, Quelques lampions qui tremblaient sur un fil,
Faisaient briller solitaire et discret, Un petit bal au milieu de la ville.
Ah, le petit bal o j'tais connu, Souviens-toi, tu n'tais pour moi ce soir-l,
Rien qu'une inconnue.
Bleu ou bien vert, Tes yeux lumineux sont si clairs,
Ils m'ont mis la tte l'envers, Sur un air de fte.
Je me souviens du patron sympathique, Qui discutait politique,
Avec la jambe phlegmatique, Et pour nous deux,
Un seul musicien paresseux, Et le vent lger qui faisait voler tes cheveux.
Et quand le dernier lampion s'est teint, Un grand amour tait n dans la ville,
C'tait le ntre dansant au matin, Dans le petit bal devenu tranquille.
Ah, le petit bal o j'tais connu,
Souviens-toi, tu n'tais pour moi ce soir-l, Rien qu'une inconnue.
Bleu ou bien vert, Tes yeux lumineux sont si clairs,
Ils m'ont mis la tte l'envers, Sur un air de fte.
Je me souviens du patron sympathique, Qui discutait politique,
Avec la jambe phlegmatique, Et pour nous deux,
Un seul musicien paresseux, Et le vent lger qui faisait voler tes cheveux.
de mon fils, le RD, Se vacillait dans mon dauber.
Et quand le dernier lampion s'est teint, Un seul musicien paresseux,
Ah mes amis, ce fut une belle noce, le patron et ses huit gosses taient venus en carrosse.
Et maintenant, nous voil clients pour longtemps de ce petit bal o l'amour, un soir en dansant, nous a runis pour toute la vie.
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