Les ombres sont des rêves
Les ombres sont des rêves
Les ombres sont des rêves
Cette histoire est une fable
Le compteur de celle-ci est fiable
Et sans parler du diable, le bonheur est friable
Car mon règne en fait n'a jamais été minable
Ma contrée était de sable
Mais sujet des ombres innombrables
Où l'amitié était le ciment
Le jeu de piment
L'amour, l'agrément
La joie, l'aliment
Nous vivions tous dans nos rêves et nos passions
Mais la vie d'adulte a déclenché un processus d'élimination
De formidables randonnées à vélo
À tout resuscitatoire dans une station de métro
Où sont passés les rois et les reines qui n'acquèrent
Fabriquer des cendriers pour la fête des pères
Pourquoi j'ai perdu le sourire avec un air si triste
Pour mes amis qui se sont trompés de piste
L'enfant qui sommeillait dans moi s'est évaporé
Et malgré je désire rester au fin fond d'une contrée
Par les vents battus
Je suis le roi fou désuet sous beurrin d'un peuple de statues
Ils ont tous quitté mes rêves et moi je me souviens
Au fin fond d'une contrée
Par les vents battus
Je suis le roi fou désuet sous beurrin d'un peuple de statues
Ils ont tous quitté mes rêves et moi je me souviens
Les ombres sont des rêves
Les ombres sont des rêves
Les ombres sont des rêves
Je regrette ces soirs d'été où nous faisions des parties de cache-cache
Les t-shirts pleins de taches, banquets sous des bâches
Sache que nous étions des gosses comme eux
Les entrepris de liberté, les poumons gonflés de fierté
Pour mon malheur l'enfance n'est pas éternelle
Le miel donna du fiel et le rêve devint de sel
L'enveloppe corporelle a cru, les ombres m'ont quitté
Mes compagnons sont devenus des statues
De tous ceux qui jouaient aux soldats avec moi
La moitié ont désormais des traces sur les bras
Et je ferme les yeux afin que s'envole
Le souvenir de voir leur mère les chercher à la sortie de l'école
L'amour qu'elle leur portait, l'attention qu'elle leur donnait
Le doute était qu'un jour ils voleraient dans leur porte-monnaie mes J.P.
Tu as grandi trop tôt, ton visage aujourd'hui me fait froid dans le dos
Tu as quitté mon royaume sans prévenir
Ton nombre est un souvenir, statue de glace fut ton devenir
Tu hantes ma contrée avec un regard figé
Ici tu as laissé notre amitié au fin fond d'une contrée
Par les vents battus, je suis le roi fou des U.S.
Souverain d'un peuple de statues
Ils ont tous quitté mes rêves et moi je me souviens
Au fin fond d'une contrée, par les vents battus
Je suis le roi fou des U.S.
Souverain d'un peuple de statues
Ils ont tous quitté mes rêves et moi je me souviens
Les ombres sont des rêves
Les ombres sont des rêves
Les ombres sont des rêves
Comme le peuple de l'hôte, ils n'ont pas cru à la miséricorde
Et quand je les aborde dans leur cœur, il pleut des cordes
Sans ignorer qu'un peu d'amour peut changer la statue
En ombre libre, souple et sombre
Pour pouvoir absorber le maximum de lumière
La licorne chevauchant la crinière
Donne un éclair et tout est clair dans la nuit des songes
Au moins je peux y chasser ces terribles regrets qui me rongent
La réponse au changement de cap
Pourquoi suis-je devenu comme un souverain de l'île de Bac ?
Heureusement, une reine d'Orient m'a épousé
Elle m'a redonné un peuple d'ombre afin de pouvoir gouverner
Ma destinée est jonchée de paysages verts
Depuis que j'ai quitté l'ennui de mon désert
Ensuite, si mon mental va, des fois, je ne puis l'éviter
Je me revois au fin fond d'une contrée
Par les vents battus, je suis le roi fou des huées
Souverain d'un peuple de statues
Ils ont tous quitté mes rêves et moi je me souviens
Au fin fond d'une contrée, par les vents battus
Je suis le roi fou des huées, souverain d'un peuple de statues
Ils ont tous quitté mes rêves et moi je me souviens
Les ombres sont des rêves
Qu'elle rêve, servie par un peuple de statues
Les ombres sont des rêves