Si tu savais ce que j'expire Dans ces images que je respireLes couleurs sont trop délavées J'aimerais tellement me passerDes poussières, des poussières grises Je veux retrouver la nature en villeAlors, alors, je peins mes yeux en verre L'intérieur, l'endroit à l'enversTout est plus clair et plus subtil Tout est plus simple, plus docileJe jette l'asphalte ailleurs Je mets des vagues sur l'obitume en pleursEt je divague de voir danser les rues En loin de l'asphalte, je me suis perduSi tu savais comme ça me manque Les allées de sable étenduesIci jamais les bateaux tendent, non Pourtant je les ai attendusPolluer l'eau, polluer l'air attendre Que le temps ne puisse rien y faire, voilàJe jette l'asphalte ailleurs Je mets des vagues sur l'obitume en pleursEt je divague de voir danser les rues En loin de l'asphalte, je me suis perduVoilà ce à quoi on aspire On est les aspirateurs de l'avenirC'est la nature qu'on voit mourir Par nature, on fait mourirAlors je jette l'asphalte ailleurs D'ailleurs, je mets des vagues sur l'obitume en pleursEt je divague de voir danser les rues En loin de l'asphalte, je me suis perduEn loin de l'asphalte, je me suis perduEn loin de l'asphalte, je me suis perduSous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org