Il faisait le beau, sûrement pour tous ses réseauxIl se cambrait souvent, guené comme un matelotSa peau était soleil, ses mains n'appartenaient qu'à moiJe l'ai regardé, j'en crève, attisant toute ma libidoLe sourire facile, à l'émaille d'un dieu grecD'une statue lassive, sur son trône de compèteIl avait le chic pour aller chez tous ceux qui bougentTous ces gars dociles finiraient par s'y soumettreCe n'est pas décent, je ne peux plus redescendreJ'ai le cœur convalescent, sous le soleil de décembreJe demande pas la lune, que nos queues ne fassent qu'uneIl s'approche délicatement, brûlant toutes mes solitudesAppelons-le Apollo, ApolloIl m'agrippe les hanches, fait débat et vient fuserAppelons-le Apollo, ApolloIl m'emmène où l'on danse, où nous soufflerons d'écranAppelons-le Apollo, ApolloOù nous soufflerons d'écranAppelons-le Apollo, ApolloIl passait son temps à monterEt son corps intact, sûrement pour le bonheur des hommesSi seulement il me voyait, le fusil et du regardSûrement qu'il m'emmènerait, pour me mettre dans son radarEt exhiber son cœur brûlantLui en est plus que nu, il est de ces hommes quiN'ont pas besoin d'en dire trop, il me regarde et ça suffitJe plonge dans ses yeux piscines, qui n'appartiennent qu'à luiEt à mon tour tout liquide, je sens mon jean qui s'endurceAppelons-le ApolloIl m'agrippe les hanches, fait des va-et-vient fuséesAppelons-le Apollo, ApolloIl m'emmène où l'on danse, où nous soufflerons d'écranAppelons-le Apollo, ApolloOù nous soufflerons d'écranAppelons-le Apollo, ApolloMes deux genoux sur la calanqueAppelons-le Apollo, ApolloMène-moi où je chante, au plus haut de ton espaceLà où nos souffles auront des crampesAppelons-le Apollo, ApolloApollo, ApolloAppelons-le Apollo, ApolloIl m'agrippe les hanches, fait des va-et-vient fuséesAppelons-le Apollo, ApolloIl m'emmène où l'on danse, où nous soufflerons d'écranAppelons-le Apollo, ApolloOù nous soufflerons d'écran