Tu n'as pas l'avantage de savoir être sage
Quand l'adage de ton âge
c'est admettre sans ombrage
Que l'image le paraît,
prenne la rage en otage
Te ravage sans dommage,
c'est dommage, c'est dommage
Assume, assume,
tes surfaces agrumes,
si communes
Dépasse, dépasse,
les griffures,
les traces Du temps qui lui s'efface,
hélas
Laisse ton cœur ton séant,
serré ou
imposant Te guider sans complexe,
ni te rendre à
l'abaisse Conserve et emmue-moi,
ton histoire, tes déboires
Tes faiblesses,
afin qu'elles disparaissent Ignore, les ignores,
tous ces sombres buteurs
Allume la nuit,
ce feu qui les poursuit
Encule,
qu'ils baissent volu'
Révèle-toi, révèle,
à quel point tu es belle