vivre.
L'année soixante-quinze, un vingt-deux juillet,
Dans la chambre claire, un doux soleil brillait,
Je t'ai ouvert la porte,
la grande porte de la vie.
L'infirmière riait, oui votre bébé est là,
Bonjour petit homme,
je t'ai serré dans mes bras,
Te sentir sur mon coeur,
quel bonheur,
J'étais fatigué mais ravi.
La course folle de l'or dans le jeu du temps,
La vie qui tourne comme un manège à chaque instant,
Mon prix l'enfant car tu es devenu un homme,
Tu n'as pourtant que vingt-cinq ans,
mais c'est tout comme
La course folle de l'or dans le jeu du temps,
La vie qui tourne comme un manège à chaque instant,
Mon prix, ma jeunesse et mes printemps,
Mais je n'ai pas peur de l'automne qui m'attend.
Je t'ai emmené dans tous mes voyages,
Les chiens,
le couffin faisaient partie des bagages,
Nous avons partagé nos jeux, nos éclats de rire,
Tu as tant pleuré lorsque ton père est parti,
Pour te rassurer j'ai dû dormir dans ton lit,
Quelle victoire aujourd'hui de te voir épanoui et heureux de vivre.
La course folle de l'or dans le jeu du temps,
La vie qui tourne comme un manège à chaque instant,
Mon prix l'enfant car tu es devenu un homme,
Tu n'as pourtant que vingt-cinq ans,
mais c'est tout comme
La course folle de l'or dans le jeu du temps,
La vie qui tourne comme un manège à chaque instant,
Mon prix,
ma jeunesse et mes printemps,
Mais je n'ai pas peur de l'automne qui m'attend.
Eh oui,
c'est bien loin déjà.
C'est vrai,
je ne suis pas toujours d'accord avec toi.
Mais tu sais,
tu es toute ma vie
et je t'aime.
Pour chaque instant passé auprès de toi,
Pour chaque rire, pour chaque larme, pour
tant de joie,
Je remercie la vie,
c'est vrai à tout moment,
Quel merveilleux cagot pour moi d'être maman.
La course folle de l'or dans le jeu du temps,
La vie qui tourne comme un
manège à chaque instant,
Mon prix, ma jeunesse et mes printemps,
Mais je n'ai pas peur
de l'automne qui m'attend.