J'ai passé huit jours à El Paso Sans apercevoir un cheval
Ils sont loin les rodeos Des cow-boys du coral
Pas très loin des rives du Rio Bravo
J'ai pleuré tout seul dans ma tête
Ils sont loin les vieux chariots T'es bien mort,
pas de garette
J'ai fait les torrents du Colorado Sur un radeau pneumatique
Pas un seul joueur de banjo Pas un frisson dans le dos
Un circuit touristique
On t'a déguisé à coups de blousine gris
Varouestifré de la pénalie
On t'a climatisé comme une limousine
T'explastifré, pleure et clémentine
J'ai passé huit jours à Baton Rouge
Au pays de l'El Dorado Où soldats
bleus et peaux rouges se sont brisés
les os
Ceux qui venaient boire sur la Bourbon Street
C'était ceux de Fort-à-l'Amour Une poignée d'hommes magiques
Qui ont pris leur dernière cuite Dans ce kiosque à journaux
A l'est d'Eden un géant reposait Gawa,
tu fais de la peine,
Arley
J'ai passé huit jours à Chicago Sans voir une mitraillette
Ils sont loin qu'à Pollenko,
les champions du racket
Bien sûr,
il y avait dans le Tennessee Quelques bons joueurs d'harmonica
Une trompette à Saint-Louis Une rythmique à Detroit pour chanter avec
moi On t'a déguisé
un peu dans Hitman Blues
Disco, t'y fais grasser Blue Sweet Shoes
On t'a empecé comme un calde smoking
Dixie,
t'y frais,
pleure et scotch au bling Dixie,
t'y frais,
pleure et scotch au bling