Mesdames et Messieurs, bonjour.
Vous êtes à bord de Politikos,
l'émission la plus célèbre de Radio Soleil.
Dans quelques instants,
nous allons émettre en direct du siège de
l'international Tchop Tchop démocratique.
Vous suivez en direct la conférence auprès du président Tchop Tchop
sur le bilan du 32e sommet de l'organisation d'une unité africaine.
Et tout de suite,
nous voyons nos envois spéciaux depuis le quartier fédéral.
Merci les studios,
infiniment merci.
Si vous entendez les bruits des hélicoptères,
c'est l'hélicoptère qui vient de laisser le prix dans Tchop Tchop.
Oh là là, le micro il nous trahit un peu.
Oh là là,
micro,
micro,
s'il vous plaît,
le technicien,
le micro.
Studio,
micro,
la liaison n'est pas encore très bonne.
Merci,
merci, 5 sur 5. Merci.
Et dans quelques instants,
le président Tchop Tchop de mon cœur va faire son entrée
dans la salle sous les acclamations de tous les confrères.
Merci,
merci.
Chers confrères,
le président Tchop Tchop de mon cœur,
il est là,
il va prendre la parole pour vous dire
l'objet de la conférence de presse.
A vous le micro,
monsieur le président Tchop Tchop de mon cœur.
Merci, chers journalistes.
Je suis très réjoui de votre présence massive.
Vous êtes plus nombreux que je ne m'attendais.
Chers journalistes,
j'ai accepté librement de donner cette conférence de presse sur le
bilan du 32e sommeil de l'Organisation des militaires africains.
Je tiens tout de même à vous rappeler qu'une conférence
de presse ne saurait se transformer en un procès,
encore que vous êtes mal placés pour être des magistrats.
Ceci ***,
je fais appel à votre déontologie journalistique.
Et comme je connais en vous des hommes sages,
j'espère que vous serez posé des questions sages et intelligentes.
A vous.
Excellence,
monsieur le président Tchop Tchop,
depuis la préparation du 32e sommeil de l'OIA,
on a observé de fortes tensions entre vous et votre secrétaire.
Qu'en est-il exactement ?
Voilà,
vous êtes un observateur averti.
Ce temps-là,
le secrétaire général me cause assez de problèmes.
Je tiens surtout à une question de juridiction des types.
Tan*** que je l'ai séquestré,
un consul dans sa boutique en Bopi,
que j'ai demandé de donner de l'argent pour le sommeil.
C'est en même temps,
dans Dandan et Alé également,
séquestré et bim bim,
dans son entreprise,
que j'ai imposé un taux de participation pour l'organisation.
Pourtant, le budget ne le concernait pas.
Et à l'allure où l'allait ces choses,
j'avais une inquiétude de gran***sant.
Il suffisait que je ferme l'œil pour qu'il
se retrouve dans mon lit à côté de Yossa.
J'ai décidé de lui administrer un coup de tête très très sérieux.
Pouvons-nous avoir des exemples, Excellence ?
De quel exemple parles-tu ?
Je suis secrétaire général du parti à qui on a confié la
sélection des hôtesses pour l'accueil des chefs d'État.
Je lui ai ***, les critères sont les suivants.
Les gonzesses à l'image de l'Afrique et de choisir
aussi les gonzesses en fonction du climat yaoundéen.
Non seulement le bon monsieur a transformé cette sélection en une
séance d'échange interférieur avec les nanas qui de son choix,
il est allé choisir les filles de gabarits différents.
C'est ainsi qu'à l'aéroport international de Yaoundé-Chimalé,
mon homologue gabonais,
il a failli avoir honte si un intelligent Camournet n'avait pas apporté
un parpaing rapidement pour augmenter sa taille afin qu'il puisse
poser un bijou sur la joue de la longue fille de 2 mètres que j'ai.
Une fille de 2 mètres que l'ambassadeur de
Tandandan lui a placé pour l'accueillir.
Et même scénario pour mon homologue sénégalais,
Abdou Diouf.
Il a failli casser sa colonne cathédrale parce qu
'il fallait qu'il se courre pour recevoir le bijou d
'une courte fille de 0,95 m que Tandandan a choisie.
Vous voyez quelle paradoxe.
Nous on a risqué de faire un procès,
on a risqué de nous envoyer au tribunal
pour outrage à la taille du président.
Comme cela ne lui suffisait pas,
ces filles étaient minces comme les bâtons de soja.
Alors que,
je lui avais bien ***,
compte tenu du climat yaoundéen spécialement glacial,
il faut des
grâces femmes,
les douilles manjandjas pour couvrir
nos chefs d'état afin qu'ils couvrent
sagement le chômet de l'OUA.
Parce que le froid de Yaoundé,
vous connaissez quand même ses
conséquences puisqu'il vous y est très souvent.
Je souhaiterais que chacun se présente et donne
le nom de son journal parce que j'ai envie
de détecter quelques éléments parmi vous.
Merci Excellence.
Je suis Niem Sena,
calcaturiste dans le journal humoristique,
le messager Popoli.
J'ai une question à deux volets.
Attends d'abord, je te connais très bien.
C'est toi, Sénèque, Popoco quoi.
Qui t'a appelé ici ?
Qui
t'a appelé ?
Allez continuer à me dessiner mes pieds ma bongosse,
salope,
fiche de bipère que
je t'attrape.
Sortez monsieur,
sortez que je te voie sortir,
***paraît.
Peut-être tu as besoin d'un séjour au lycée de Nevers.
Un autre.
Monsieur le Président,
je suis Fernand Temgua,
attaquant du journal Génafrique humoristique.
Les attaquants sont dans les écoles de foot,
dans les équipes de football.
Vous n'avez pas de place
ici.
Il s'agit de la politique et non du football.
Suivant.
Excellence, Monsieur le Président,
je suis Texas Cana,
caricaturiste de la nouvelle expression.
Monsieur le Président,
merci de m'avoir accordé la parole.
Qui t'a accordé la parole ?
Moi je t'ai accordé la parole,
espèce de ban***.
Moi si tu me connais, on se connaît.
J'ai *** approche, approche, approche.
Je t'ai accordé la parole.
À quel moment ?
Tu as cessé de dessiner mes joues,
mes gros jouets.
Va
continuer à dessiner mes joues.
Et en attendant,
inspecteur Kissinga,
occupez-vous de lui.
Ça vous
apprendra à accuser les gens.
Je t'ai accordé la parole et devant tes confrères,
tu viens mentir.
Disparais.
Suivant.
John Phil Umbolo, Télévision Nationale.
Voilà,
je vous écoute.
Excellence,
le problème rwandais était l'une des plus
grandes préoccupations de ce sommeil.
Quelles en ont été
les solutions adoptées ?
Ce problème a dépassé même l'Organisation des Nations Unies.
Il a également
dépassé l'OIA.
Mais au sein du comité central de l
'International ChopChopDémocratique,
nous avons adopté deux solutions à la crise rwandaise.
La première est territoriale.
Et
quant à la première,
le Cameroun est un pays vache qui a des terres vides et non occupées.
Je propose
la création d'une nouvelle province au nord de Kouchéry,
où on pourra cager les toutiches.
Et
d'une province qui sera bâtie au sud-est après Chambélima,
Ebolova,
Mvormeka,
loin en Brut dans le sud de Cameroun,
qui pourra éberger également les Hutus.
Ainsi,
on aura séparé la lutte pour que les toutiches traversent Kouchéry,
Ondére,
Méiganga,
Garwa,
Berthoua,
Garwa-Boulaye,
pour aller chercher les Kerels après Ebolova.
Il faudrait qu'ils dépensent énormément d'argent.
En plus,
ils ne connaissent même pas la route.
De même pour un Hutu qui partira de l
'extrême sud pour l'extrême Kouchéry.
Lui-même ne pourra même pas connaître le chemin qu'il mène.
Cela fait que les deux peuples vivant
séparés.
Mais comme on ne peut pas séparer deux peuples,
unis par l'histoire,
nous avons opté pour
la seconde solution qui est sentimentale.
Elle consiste à réunir les jeunes gongesses rwandaises
d'origine Hutu et les jeunes garçons rwandais d'origine Tuti.
On les met couple par couple dans les
chambres différentes.
On accélère le processus du frottement qui produira nécessairement la
chaleur.
Et que cette chaleur produise le couragement,
que ce couragement produise la
grossesse pour que ces jeunes filles mettent
au monde des nouveaux Rwandais qui ne seront
ni Tuti ni Hutu.
Ils s'appelleront tout simplement les Hutis.
Et ce métissage donnera un nouveau Rwanda qui
sera paisible pour des siècles, des siècles.
Au suivant.
Ambassade,
ambassade de la cellule de communication
de l'UNDP.
J'interviens à l'émission Expression directe.
Je sais que tu interviens là-bas.
Tu n'as
pas à me rappeler.
Mais je suis désolé, cher ami.
Les bassins sont dans IPC. Toi,
tu pars dans INDP.
Ça ne vous ressemble pas.
Tu ferais mieux de retourner dans IPC, cher ami.
Vos contestations
politiques n'ont pas de valeur dans les rangs des autres.
Au suivant.
Excellence, le président
sud-africain Nelson Mandela était sans
doute l'homme le plus attendu de ce sommeil.
Cependant,
son séjour a été très bref dans notre pays.
Qu'en est-il exactement?
Vous savez, vous imaginez des
choses que vous ne connaissez pas.
La carte d'invitation qu'on a remise à Nelson Mandela était
bel et bien mentionnée.
Monsieur et madame Mandela.
Il est venu non seulement à monsieur et mademoiselle,
et ensuite en bas du biais,
on avait précisé tenue et biais exigés.
A l'entrée de la salle,
nous étions désolés de constater que monsieur
Mandela est venu avec une chemise qu'il a cousue
dans un échec El Gueto de Soweto,
alors que tous les chefs d'État africains étaient
habillés au dernier cri des créateurs européens,
les francescos malto,
les costumes se valaient et se frottaient.
C'était une concurrence,
on dirait un défilé de mode quand on regardait nos chefs d'État.
Il n'y avait pas les conneries des vieux
tissus de panne africains que Mandela a mis.
On a même voulu lui refuser l'entrée.
C'est parce qu'il a un peu supplié.
J'ai eu pitié de lui comme il était en prison.
J'ai *** qu'on lui laisse quelques minutes.
Et il était seul en chemise dans la salle.
On lui a tout simplement demandé d
'aller se faire cuire neuf à Londres.
Excellence,
monsieur le président Tchopchop,
une grande innovation de ce sommet a été la
rencontre des premières dames africaines.
Qu'est-ce qui a motivé cette rencontre ?
Vous savez,
les mauvaises langues avaient raconté aux premières dames
africaines que lorsque leur mari se retrouvait dans un pays,
pour un sommet,
les Wolofos faisaient même base sur leur patrimoine sentimental.
Alors ces dames ont décidé de faire un coup au chef d'État
cette fois-ci en organisant un sommet des premières dames
pour barrer la voie aux Wolofos,
entendez,
prostituées.
Mais qu'à cela ne tienne,
ça a été une bonne initiative.
Excellence,
peut-on attendre d'autres innovations dans des prochains sommets ?
Justement,
nous préconisons organiser très
prochainement un sommet des premiers fils.
Vous savez,
il faut aussi que nos enfants se retrouvent pour s'échanger des mots,
se faire un petit commentaire sur leurs préoccupations mondiales,
pour ceux qui sont aux États-Unis,
au Canada,
un peu partout,
qui se changent de point de vue.
Et après ce sommet des premiers fils,
il y aura aussi le sommet des premiers chiens.
N'oubliez pas que les chiens du président,
c'est le président des chiens.
Le sommet des premiers chiens,
vous comprenez un peu pourquoi.
Parce que nous dépensons énormément d'argent pour nos chiens.
Un chien du président,
son budget journalier est quatre fois plus élevé que le
salaire d'un cadre de la fonction publique d'aujourd'hui.
Vous comprenez,
on ne peut pas dépenser autant d'argent pour un
animal et lui refuser aussi de tenir son sommet.
Monsieur le journaliste,
ça,
c'est des innovations de l'OUA pour les prochaines rencontres.
Monsieur le président,
pouvez-vous tirer des leçons de ce 32e sommet ?
Justement, les leçons sont nombreuses.
Le Cameroun a profité de ce sommet pour montrer une
fois de plus aux yeux du monde qu'il est un grand pays,
à travers ses structures.
Vous avez vu la voiture serpent.
Beaucoup ont vu pour la première fois au Cameroun une voiture serpent
longue de plus de 100 mètres dans laquelle moi-même je suis sorti.
Certains chefs d'État étaient épatés parce qu'il fallait
coller leur voiture pour en arriver à la taille de la mienne.
Mais vrai de Dieu,
c'était un acte très sanitaire.
C'est encore montrer la grandeur de notre pays.
Et je pense qu'on doit être fiers d'être
Camerounais lorsqu'on voit cette voiture passer,
puisque ça fait notre grandeur,
ça montre la grandeur de notre pays.
C'est le lion indomptable de tous les véhicules.
Excellences,
à l'époque de vos prédécesseurs,
je pense notamment à Kwame Kroma et Fouad Bouani,
Amadou Aïdjo,
ont invité des grands artistes africains pour un sommet culturel.
Lors de ce sommet, on n'en a pas parlé.
Qu'en est-il ?
Je regrette,
ceux-là sont morts avec leur époque.
Et ils sont aussi morts en entraînant l'esprit des
artistes qui chantaient à cette époque pour les présidents.
Depuis que je suis là,
quel artiste africain a déjà chanté mon nom ?
Dites-moi,
je n'ai jamais entendu dans un ***que,
chop,
chop,
toujours show-girl.
Mais seulement quand ils ramassent le micro,
c'est pour chanter les femmes,
chanter les bachètes.
Quand je prends le ***que aujourd'hui,
je vais écouter,
je suis largement déçu.
Un vieux comme
Tala André-Marie,
il n'a pas honte de venir preler le rouge
à lèvres jusqu'à sortir un ***que dessus.
Rouge à lèvres, ma créée, grand problème.
Il n'a pas honte,
il n'a pas honte de chanter le rouge à
lèvres à un vieux comme lui.
Regardez un peu le petit Zahiroua là,
Papa Wemba.
On le contate
pour le sommet.
Il passe son temps à dire aux gens que je suis mannequin.
Si il est mannequin,
qu'il aille faire un défilé de mode
avec les stylistes et les modélistes,
il n'a pas sa place
devant nous.
Et surtout pour bénéficier de nos faveurs,
il faut chanter nos noms.
Yosha, par
exemple, a accouché de Bunaga.
Est-ce qu'un artiste a remercié cet accouchement de Yosha ?
Personne.
Et en plus de cela,
quand je regarde sur la poignée des artistes comme les vieux,
même comme
Francis Bébé qui à l'époque faisait des bonnes choses,
j'écoute ses chansons.
Agatha, ne me manques pas.
Tout tourne autour de la femme.
Je ne *** rien d'autre.
Jusqu'à Kofi Oyoma,
il a mis des toux et des consoles.
Aken Dengue,
lui passe son temps à dire que toutes les femmes sont reines.
C'est un plus reine que des reines.
Ils n'ont jamais *** que Tso Tso est le plus roi des rois.
Il ne pense qu'à chanter les bachettes
des femmes.
Comment voulez-vous qu'on inviste ces artistes ?
Qui vient raconter quoi ?
Ici au Cameroun,
même le petit kotobash là,
je croyais qu'il était intelligent avec son bâton.
Lui prend sur son
***que,
il se met à plairer E***h,
que si E***h est malade,
il se balade dans la nuit pour chercher
les médicaments.
Et si en se baladant,
un bœuf a cassé son bâton,
il va faire comment pour s'en
sortir ?
Il faut voir, ça c'est décevant.
On ne pouvait pas faire appel à ces minables personnages.
Et sur le plan économique,
monsieur le président ?
Quoi ?
Nous avons retroussé les manches.
Nous avons aussi serré jusqu'au dernier trou nos ceintures.
Mais la crise est perdue et fortement.
Que pouvons-nous faire d'autre ?
Ce n'est pas la guerre.
Quand vous posez la question,
soyez un peu calme.
Parce que cette attitude s'appelle de la subversion.
Mais quand cela ne tient,
vous voulez savoir ce que vous pouvez faire d'autre.
Si vous avez retroussé la manche,
la rue continue de couper les manches et les laisser tomber.
Et si la ceinture ne va pas,
enlevez-la carrément et vous jetez.
Monsieur le président, je ne suis pas satisfait.
Qu'avez-vous pensé au niveau des barrières économiques
sur la circulation des biens et des personnes ?
Il a raison.
Monsieur, sortez.
Sortez.
On ne s'adresse pas à une personnalité comme ça.
Je *** sortez.
Quand on privatise les entreprises,
c'est vous qui vous plaignez.
Quand on veut vendre certains petits biens pour sauver le pays,
vous vous plaignez.
Je vous rappelle que nous avons lancé un
système de privatisation des personnes.
Et tous les citoyens qui voudraient ne
plus appartenir à notre pays librement,
qui lèvent le doigt,
on le privatise.
C'est tout ce que je peux dire.
Et je pense que cette conférence peut s'arrêter là.
Parce que je vois déjà les excités qui commencent
à faire montre de leur savoir-faire en agitation.
Chers journalistes,
je suis très content de votre sagesse.
J'ai répondu entièrement à vos questions.
Et si...
Non, non, non, ne posez plus de questions.
Je suis très occupé.
Vous l'avez constaté.
Je suis venu en hélicoptère.
Je sors d'une conférence et je m'en vais pour une autre.
Attends, je ne *** plus de questions.
A la prochaine.
On se reverra très vite pour en reparler.
Merci à nos envoys spéciaux.
Merci chers au***eurs.
Ici sa chef Politicos.
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