Ce mortel ennui qui me vient quand je suis avec toi
Ce mortel ennui qui me tient et me suit pas à pas
Le jour où j'aurai assez d'estomac et de toi
Pour te laisser jouir ce jour-là, oui, ce jour-là, je crois, oui, je crois
Que je pourrai voir ce mortel ennui se tailler à l'anglaise, loin de moi
Bien sûr, il n'est rien besoin de dire à l'horizontale
Mais on ne trouve plus rien à se dire à la verticale
Alors pour tuer le temps entre l'amour et l'amour
Je prends le journal et mon stylo et je remplis les has et les hauts
Il faudra bien que je me décide un jour, mon amour, à me faire la malle
Mais j'ai peur que tu n'ailles dans la salle de bain tendre la main vers le gardénal
Comme je veux pas d'ennuis avec ma conscience et ton père
Je me laisse faire