Je vous parle d'un temps
J'ai observé du nid, ne payé pas deux mille
C'est là qu'on s'est connus, moi qui criais famine
Elle qui posait nuit
La poème, la poème
Ça voulait dire on est heureux
La poème, la poème
Nous ne mangeons qu'un jour sur deux
Dans les cafés voisins, nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux, nous ne cessions d'y croire
Et comme quelques bistrots, qu'en trompant pour pas chaud
Nous prenaient une toile
Nous vincitions des verres coupés en tour
De poils en oubliant l'hiver
La poème, la poème
Ça voulait dire tu es jolie
La poème, la poème
Et nous avions tous du génie
J'ai menti le marié devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d'un sein
Du galbe d'une hanche
Et ce n'est qu'au matin
Quand ça c'est enfin
Nous vantons un café crème
Épris et merveilleux
Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie
Ma poème
Ma poème
Ça voulait dire
On a 20 ans
Ma poème
Ma poème
Et nous vivions
De l'air du temps
Quant au hasard du jour
Je m'en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs
Ni les rues
Qui envoient ma jeunesse
Au haut d'un escalier
Je cherche l'atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Mon maître semblait triste
Elle est l'île à son mot
La poème
La poème
On était jeunes
On était fous
La poème
La poème
La poème
Ma poème
Ça ne veut plus
Rien dire
Toutou
Une boule
La poème
Je suis le plus joli
Rien n'est auch
C'est à parce que
La poème
C'est à parce que
La poème
C'est à parce que
A même prendre des çalışters
Sous-titres par Juanfrance
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