Comme les saisons changent.
En automne,
les feuilles rangent leurs couleurs,
leur soleil les cédera le vermet.
Je regarde les arbres,
quand ils commencent à s'échapper,
les feuilles se roulent.
Je regarde les arbres,
quand ils commencent à changer,
mon cœur se roule.
Les feuilles qui commencent à s'échapper,
qui vont trouver quelqu'un pour les garder ?
Les fleurs se roulent, elles disparaissent.
Je les garde,
je les laisse.
Les feuilles se roulent sur la terre.
Tu as changé d'avis,
tu es parti.
Tu as oublié tes amis.
Tu as retourné,
tu n'as pas pensé.
Tu as oublié l'histoire.
Tu as changé d'avis,
tu es parti.
Tu as changé d'avis, tu es parti.
Et mon cœur qui commence à s'échapper,
qui va trouver quelqu'un pour les garder ?
Les fleurs se roulent, elles disparaissent.
Je les garde, je les laisse.
Et mon cœur se roule sur la terre.
Mon amour,
je suis comme ces feuilles,
sans chaleur, sans rayon,
pour apaiser mon deuil.
Mais j'accepte résigner l'impitoyable loi.
Mon amour,
je vais vivre
sans toi.