Ma petite fille, tu es folle, est-ce qu'on pense au mariage à 16 ans, 17 ans, amoureuse ?
Est-ce que je suis trop laide ou trop bête ?
Mais non, tu n'es pas laide, tu n'es pas la merveille des merveilles.
Mais on ne peut pas dire que tu sois laide ni sotte, seulement tu as le temps.
Tu crois aimer, mais l'amour c'est autre chose.
On ne tombe pas comme ça, amoureuse d'un visage que l'on croise dans la rue.
C'est un jeune homme que j'ai rencontré plusieurs fois et qui m'aime.
Nous voulons nous marier, tu ne *** rien.
Mais je suis stupéfaite.
Je suis allée avec lui au théâtre hier soir.
Magnifique ! Alors tu m'as menti et tu avoues, sans la moindre honte.
Ce n'est pas honteux de vouloir se marier.
À ton âge, si.
Enfin non.
Tu es une petite fille, toute petite.
Tu ne sais rien.
Evidemment, ce n'est pas avec ce que tu m'as *** que je saurais me débrouiller.
Lorsque j'ai épousé ton père, moi, je ne savais rien.
Il n'y a pas de quoi se vanter.
Le marchand de couleurs, s'il vous plaît.
C'est la porte à côté.
Quel ange a-t-il fait tant ?
Bien entendu, il n'a pas fait son régiment.
Non.
Il vit avec sa marraine.
Une dame qu'il a élevée.
Il n'a que moi et tu verras, il est très beau.
Je ne verrai rien du tout.
Mais maman, monte à l'appartement.
Il est temps de préparer le déjeuner.
Bonjour.
Bonjour, mademoiselle.
Bonjour, madame.
Bonjour.
Au revoir.
Ah, mon Dieu !
Geneviève !
Nous sommes perdus.
Toujours les grands mots.
Quatre-vingt mille francs à payer avant le quinze.
Tu trouves ça drôle ?
Et si tu ne paies pas ?
On nous saisira.
Je travaillerai.
Quel genre de travail ?
N'importe quoi.
Au poste ?
Ou à la mairie ?
Pourquoi pas ?
Tu comprends, maman.
Si je me marie,
Guy et moi, nous travaillerons.
Nous pourrons t'aider.
Mais ma petite fille,
il n'est pas question
de te marier.
Enlève ça, tu vois bien que tu me gênes.
D'abord, a-t-il un métier ?
Est-ce qu'il peut te faire vivre ?
Élever des enfants.
Il n'est pas riche.
Nous vivrons simplement.
Et nous n'aurons pas tout de suite des enfants.
Non, mais au moins,
ce n'est pas lui
qui paiera mes impôts.
Depuis hier,
je n'ai plus un sou en caisse.
Vends tes bijoux.
Mes bijoux ? Jamais.
À quoi te servent-ils ?
Tu ne les regardes même pas.
Et si j'ai un coup dur ?
Est-ce qu'il nous arrive ?
N'est-ce pas un coup dur ?
Non, c'est impossible.
Si je vendais mes bijoux,
j'aurais l'impression
de me dépouiller,
d'être toute nue.
Eh bien, trouve autre chose.
Autre chose ?
Mais nous n'avons rien.
Alors, vend le magasin.
Sente !
De quoi vivrons-nous ?
Évidemment, un bijou,
ce n'est qu'un bijou.
Si je changeais de coiffure,
ma bague de fiançailles,
elle est affreuse.
Ce bracelet,
il est importable.
Personne n'en voudra.
Et ton collier ?
Mon collier ?
Tu crois ?
C'est un crime.
Non, jamais.
Je ne m'en séparerai.
D'ailleurs,
il est sur ma porte.
Allons donc.
Après tout,
il n'est pas si joli que ça.
Cet après-midi,
nous irons
chez Monsieur Dubourg.
Ensuite,
je passerai
chez le coiffeur.
C'est un crime.
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